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4 arguments pour continuer sa carrière de soudeur

Deux soudeurs souriants

La vie des guerriers de la route, qui perçoivent des revenus élevés en contrepartie de longues heures de travail et de pauses prolongées entre leurs missions — par exemple, des travaux de soudure sur le terrain pendant les fermetures d’usines — offre un style de vie attrayant pour certains soudeurs.

Mais y a-t-il des inconvénients au fait de passer d’un travail à l’autre?

Pour le savoir, nous nous sommes entretenus avec Jason Canlas, directeur du recrutement, et Austin Milligan, directeur de comptes. Les deux sont des responsables chez Aerotek et cumulent à eux deux 14 ans d’expérience dans le placement de techniciens qualifiés sur le marché dynamique de Houston.

Ils soulignent que l’état actuel du marché du travail offre plus de sécurité aux soudeurs que ce n’était peut-être le cas par le passé.

« Les carnets de commande des entreprises avec lesquelles nous travaillons sont pleins pour toute l’année », précise Austin Milligan.

En conséquence, compte tenu de l’environnement d’embauche des soudeurs, Jason Canlas et Austin Milligan ont présenté quatre arguments (avec respect, bien entendu — car vous n’'irez pas bien loin en disant aux soudeurs au Texas ce qu’ils doivent faire) pour raccrocher vos éperons et finir dans l’usine de votre choix.

  1. Rester sur place aujourd’hui vous permet de décrocher de meilleures opportunités à l’avenir

    Les tests de soudure coûtent cher. Pour un projet de soudure critique, ces tests peuvent coûter à une entreprise jusqu’à 700 $ en matériel et en services de test, juste pour déterminer si un soudeur peut être autorisé à entrer dans l’atelier.

    C’est l’une des raisons pour lesquelles les projets critiques paient plus. Et c’est aussi pourquoi ils ne sont pas aussi faciles à trouver que des projets plus normaux.

    « Nous avons accès à des opportunités qui ne sont pas nécessairement publiées, car de nombreuses entreprises préfèrent éviter qu’un grand nombre de candidats fassent la queue dans leur atelier pour effectuer les tests de soudure, ajoute Austin Milligan. Elles préfèrent limiter cet investissement aux soudeurs qui vont être fidèles à l’atelier et assurer. »

    En conclusion : Si vous avez la réputation d’aller jusqu’au bout de vos contrats de soudure, vous serez alors en première ligne pour la prochaine opportunité d’intérêt.

  2. Rester sur place vous protège contre les tendances à la baisse

    En ce moment, le travail abonde. Les soudeurs dans les usines peuvent en profiter pour acquérir de l’ancienneté et se protéger ainsi quand il y a moins de travail.

    « Si vous vous sentez bien dans une entreprise, restez-y. Décrochez-y un poste stable. Ainsi, lorsque les circonstances changeront, vous aurez moins à vous soucier d’'être licencié lors du premier ou du deuxième plan social », recommande Jason Canlas. « Et si finalement vous devez chercher un autre emploi, les entreprises vous préfèreront à un candidat dont le CV montre qu’il a quitté des postes et mis fin à des contrats plus tôt pour d’autres qui payaient mieux ou offraient davantage d’heures de travail. »

    L’astuce est de vous assurer de choisir une entreprise qui a en fait du travail en retard, plutôt qu’une entreprise qui prétend avoir du travail. « Certaines entreprises prétendent avoir du travail et embauchent des soudeurs pour les pousser ensuite à faire des heures supplémentaires. Après un mois ou deux, le travail est terminé et c’en est fini », prévient Jason Canlas.

    C’est pourquoi il peut être utile de faire appel à un partenaire de recrutement de confiance. « Nous ne vous proposerons rien qui ne vous assurera énormément de travail à long terme. On oublie donc généralement les offres d’emploi pour trois mois tout au plus », souligne Austin Milligan. Aerotek insiste aussi sur le fait d’être aussi transparent que possible lors de l’offre de missions contractuelles.

  3. Rester sur place est le meilleur moyen de gravir les échelons

    Pourrez-vous travailler comme soudeur à jamais?

    « Certains veulent être soudeurs pour le restant de leurs jours », affirme Jason Canlas. « Mais la vie peut être imprévisible. En restant au même endroit, vous pourrez peut-être laisser tomber le fer à souder et devenir superviseur, contremaître ou directeur d’usine et grimper les échelons. »

    Il n’'y a pas de mal à être un soudeur qui aime souder. Mais devenir « directeur d’usine » semble être un bon plan B.

  4. Rester sur place vous permet d’aider vos pairs et d’améliorer votre position

    Lorsque vous restez dans une usine pendant un certain temps et que vous vous bâtissez une réputation pour aller jusqu’au bout de vos contrats, votre contremaître ou votre partenaire de recrutement peut alors vous faire le compliment ultime :

    </span>« J’aurais bien aimé en avoir 10 comme vous. »

    C’est le moment idéal pour recommander des collègues, qui à leur tour peuvent éventuellement recommander leurs collègues.

    En vous forgeant une réputation de personne fiable, la confiance peut commencer à circuler dans les deux sens, ce qui profite à tout le monde. Les recruteurs chez Aerotek le savent plus que quiconque et s’efforcent de tenir leur part du marché.

    « Il est 10h00 du soir ou 2h00 du matin le week-end et l’un de nos candidats nous appelle, car il a un problème. Nous allons nous en occuper », dit Jason Canlas. « De nombreux soudeurs sur notre marché le savent. C’est pourquoi ils veulent tous nous recommander leurs amis. En déployant des efforts supplémentaires, vous finissez par aider tout le monde. Nous nous efforçons toujours de joindre le geste à la parole. »

En établissant un partenariat solide, basé sur la confiance, entre votre usine, votre recruteur et vous, vous ne pouvez vous attendre qu’à de bonnes choses.

Dès votre prochain emploi.