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Opérateurs de machines lourdes : 2 façons de grimper les échelons

construction

Vous savez vous y prendre avec un bulldozer. Les pelles rétrocaveuses et les chargeuses à direction à glissement? Aucun souci. Et vous avez toutes les compétences en matière de sécurité.

Mais avez-vous pensé à la suite?

Les opérateurs de machines lourdes ont deux possibilités pour aller de l’avant – et gagner plus d’argent : se spécialiser sur une machine ou accéder à un rôle de leadership.

Une chose est sûre : la construction est en plein essor. Il y a donc une forte demande en travailleurs qualifiés, en particulier les opérateurs de machines lourdes (OML). Le Bureau of Labor Statistics des États-Unis prévoit une croissance de 10 % des emplois d’OML au cours de la prochaine décennie, soit davantage que la moyenne de toutes les professions, ce qui fait écho à notre expérience du terrain.

Nous avons discuté avec Eric Starling, recruteur dans les domaines de la construction et de l’ingénierie chez Aerotek. Avant de devenir recruteur, Eric Starling a passé six ans dans la gestion de la construction. Il nous a donné un scoop sur la manière dont les opérateurs de machines lourdes peuvent donner un nouvel élan à leur carrière.

1. Se spécialiser sur une machine

Un des moyens les plus sûrs d’évoluer – et d’augmenter votre salaire net – consiste à vous spécialiser sur une machine spécifique, en particulier celles qui utilisent des technologies comme le GPS et le laser.

« C’est une chose de déplacer 50 kg de terre d’un endroit à l’autre, mais c’en est une autre de réaliser une tranchée avec une précision de 2 mm sur 800 m », explique Eric Starling. « C’est là que les choses se compliquent. Voilà pourquoi ces métiers sont recherchés et bien rémunérés. »

Quand savoir si vous êtes prêt à vous spécialiser? D’après Eric Starling, les OML qui possèdent une expérience de terrain – généralement de 3 à 5 ans – et une connaissance pratique des équipements de base sont en capacité de se spécialiser.

Quand vous maîtrisez une machine, elle devient votre carte de visite.

« Une machine pour laquelle vous avez reçu une formation approfondie devient en quelque sorte la vôtre », explique M. Starling. « Vous ne la quittez pas et ne la quitterez plus. C’est un peu votre bébé. »

2. Devenir contremaître ou directeur de travaux

Pour les OML qui s’intéressent aux rôles de leadership, devenir contremaître ou directeur de travaux est une étape de carrière tout à fait naturelle.

D’après l’expérience d’Eric Starling, les OML qui choisissent cette voie possèdent généralement les qualités suivantes :

  • Ils sont disciplinés
  • Ils ont l’expérience de plusieurs équipements
  • Ils font preuve d’esprit d’équipe
  • Ils cherchent à s’inscrire dans la durée

Au vu de cette liste, le fait que d’anciens militaires parviennent souvent à des postes de leadership n’a rien de surprenant. Ils savent ce qu’est une équipe et comment l’amener au succès.

« Je travaille actuellement avec un homme tout juste sorti de l’armée », explique Eric Starling. « Parce qu’il prévoit d’être directeur de travaux dans trois ans, il est déterminé à connaître tous les équipements et à comprendre le fonctionnement des projets de construction. »

Même si vous commencez juste à vous demander si un rôle de leadership vous conviendrait, Eric Starling vous encourage à recueillir un maximum d’informations auprès de personnes ayant de l’expérience et du recul.

« Lorsque je discute avec quelqu’un qui envisage d’être un jour directeur de travaux ou gestionnaire de projet », explique M. Starling, « je lui donne très rapidement des indications sur ce qu’il doit faire au cours des trois ou quatre prochaines années. Il peut ainsi mieux comprendre ce qui l’attend et savoir si cela lui convient. »

Établir un plan de carrière

Si vous avez choisi la suite à donner à votre carrière, vous avez besoin d’un plan pour atteindre votre objectif. En raison de la forte demande en OML qualifiés, vous aurez la possibilité d’acquérir une expérience précieuse, que ce soit dans l’utilisation de machines avec GPS ou le leadership.

L’une des options est le travail contractuel, qui permet de choisir les missions compatibles avec vos objectifs et de bâtir un plan à long terme avec l’aide d’un recruteur. Il est utile de travailler avec une agence et un recruteur qui possèdent de bonnes relations dans le secteur.

« Nous connaissons bien les projets sur lesquels travaillent les employeurs », explique Eric Starling. « Grâce à cette maîtrise du marché, nous pouvons diriger nos candidats vers le bon parcours professionnel. »

Demandez à votre supérieur s’il pense que vous répondez aux attentes en matière de rendement, en particulier pour les projets en lien avec vos objectifs. Si vous êtes travailleur contractuel, un bon recruteur peut vous aider.

« Lorsqu’une personne vise un rôle de leadership, je le fais savoir au gestionnaire et je m’informe de ses résultats », raconte Eric Starling. « La communication permanente et les rétroactions régulières constituent des outils formidables pour tous les individus et les secteurs d’activité. »

Connaître le lieu de travail

Si vous prévoyez de vous spécialiser ou de devenir contremaître, utilisez votre poste actuel comme formation en cours d’emploi. Rencontrez l’opérateur de la machine qui vous intéresse. Posez des questions. Observez ce que fait votre gestionnaire. Si vous êtes capable d’assumer une partie de la charge de travail de votre supérieur, portez-vous volontaire.

Non seulement on vous remarquera, mais en plus vous gagnerez une expérience précieuse. Et vous aurez fait un pas de plus vers votre objectif.

« Ce que je préfère dans le recrutement, c’est voir quelqu’un qui a envie de passer au niveau supérieur, être capable de l’accompagner et observer son épanouissement », précise M. Starling. « C’est formidable de le voir avancer dans sa carrière et atteindre ses objectifs. C’est vraiment gratifiant. »