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Rapport sur les tendances du marché de juin 2024

Les employeurs ont créé 272 000 emplois en mai, contre 175 000 en avril, dépassant ainsi les attentes du mois dernier des économistes. Le Bureau of Labor Statistics (BLS) a également indiqué que les salaires horaires ont augmenté de 0,4 % (soit plus que les prévisions de 0,3 %).

Certains économistes estiment que la forte croissance de l’emploi en mai est le signe d’une santé économique durable. D’autres prévoient cependant un ralentissement de cette hausse dans les mois à venir.

Le taux de chômage a également légèrement augmenté, mettant fin à une période de moins de 27 mois sous la barre des 4 %. Le Congressional Budget Office (CBO) prévoit que ce taux continuera d’augmenter jusqu’à 4,4 % au quatrième trimestre, reflétant ainsi le ralentissement attendu de la croissance économique et de la demande de main-d’œuvre.

Aperçu du marché de l’emploi : mai 2024

4 %

Taux de chômage global

Le taux de chômage a légèrement augmenté, mettant fin à une période de plus de deux ans sous la barre des 4 %.

272 000

Emplois créés

Le rapport sur la situation de l’emploi a dépassé les prévisions des économistes qui tablaient sur une croissance de l’emploi de 182 000.

62,5 %

Taux de participation au marché du travail

Le taux de participation au marché du travail a légèrement diminué par rapport à avril.

Source : Bureau of Labor Statistics, Résumé de la situation de l’emploi

Tendances de l’Emploi Dans L’Industrie

ÉCONOMIE GLOBALE

+ 272 000

 

Changement mensuel du nombre d’emplois

(Différence annuelle de - 1,7 %)

Industrie Changement mensuel du nombre d’emplois Différence annuelle
Fabrication 8 000 + 0,2 %
Automobile 3 100 +2,9 %
Entreposage et Stockage - 1 200 1,8 %
Architecture et ingénierie 9 900 +2,5 %
Construction + 21 000 +3,1 %

Source : Bureau of Labor Statistics, Résumé de la situation de l’emploi

Actualités secteur par secteur : mai 2024

Rapports sur les emplois d’usine

PMI manufacturier de mai : 48,7 %*

Le PMI manufacturier de mai s’est contracté pour la 18e fois au cours des 19 derniers mois, en perdant 0,5 point par rapport à avril.

Malgré l’augmentation de 0,4 % des revenus des salariés annoncée par le BLS et la hausse des ventes au détail, la demande du secteur manufacturier a ralenti, selon l’Institute for Supply Management (ISM). Le ralentissement est reflété par la contraction en mai de l’indice des nouvelles commandes et de l’indice du carnet de commandes.

Selon Timothy Fiore, président du comité des entreprises manufacturières de l’ISM, la résilience des dépenses de consommation a été contrecarrée par la retenue de la demande des entreprises qui hésitent à dépenser. M. Fiore a déclaré : « La demande reste insaisissable, puisque les entreprises se montrent réticentes à investir en raison de la politique monétaire actuelle. »

L’ISM a également noté que la production et l’emploi ont continué à se développer (comme l’indique le rapport du BLS sur l’emploi dans le secteur manufacturier en mai) et que les pénuries sont moins graves.

* Un indice PMI inférieur à 50 % indique une contraction de l’activité économique.

Selon l’ISM :

Les industries manufacturières en croissance en mai :

  • Produits chimiques
  • Produits métallurgiques
  • Produits papetiers
  • Produits du pétrole et du charbon
  • Métaux de base
  • Imprimerie et activités de soutien connexes
  • Usines de textiles

Les industries manufacturières en contraction en mai :

  • Produits informatiques et électroniques
  • Produits alimentaires, boissons et tabac
  • Ameublement et produits connexes
  • Machines
  • Produits en plastique et en caoutchouc
  • Équipements de transport
  • Produits du bois

Rapport sur les emplois en construction

Tous les secteurs de la construction sont concernés par le rapport de mai sur l’emploi en plein essor, la croissance de l’emploi en glissement annuel étant répartie entre le secteur non résidentiel (3,8 %) et le secteur résidentiel (2,2 %).

Selon le rapport JOLTS (Job Opening andLabor Turnover Summary) du BLS, qui est publié un mois après le résumé de la situation de l’emploi, les employeurs du secteur de la construction non résidentielle ont créé 21 000 emplois en mai (dont 13 000 dans les métiers spécialisés). Les employeurs du secteur de la construction résidentielle ont pour leur part créé 3 500 emplois.

Certains soulignent que les investissements continus dans les projets d’infrastructure publique sont à l’origine de la croissance du rapport sur l’emploi en construction.

Cependant, l’économiste en chef de l’Associated Builders and Contractors, Anirban Basu, a déclaré en réponse au rapport sur l’emploi en construction publié par le BLS en mai : « Ce rapport indique une croissance de l’emploi dans de nombreux segments du secteur. La transformation rapide de l’économie américaine continue de compenser largement les effets négatifs des coûts élevés de financement des projets » (c’est-à-dire des coûts d’emprunt élevés).

Rapport sur les emplois en entreposage et en stockage 

Indice des responsables de la logistique (LMI) de mai : 55,6*

L’évolution positive du marché des transports et de l’utilisation des entrepôts a contribué à l’expansion du rapport LMI en mai Il s’agit du sixième mois consécutif pour lequel le LMI signale une expansion, c’est-à-dire d’un score d’environ 50.

L’emploi dans le secteur de l’entreposage et du stockage ayant augmenté en mai, le BLS a également fait état d’une dynamique positive entre mars et avril dans son rapport JOLTS. Les offres d’emploi et les recrutements dans le secteur des transports, de l’entreposage et des services publics sont en hausse.

Selon le LMI, le secteur n’est pas vraiment en plein essor. Mais les personnes interrogées sur les prédictions d’évolution du LMI global et des indicateurs individuels dans 12 mois se montrent optimistes. Elles ont déclaré s’attendre à une augmentation substantielle des scores pour les niveaux de stocks (65,5), et à leur tour, à des taux de croissance dans les 70 pour les coûts des stocks, l’utilisation de l’entreposage, les prix de l’entreposage et les prix du transport.

« Le secteur de la logistique est en difficulté depuis deux ans et il est raisonnable d’espérer que la croissance reprenne bientôt », selon le LMI. « Il est également important de garder en perspective ce que nous étions et ce que nous sommes aujourd’hui. Le secteur de la logistique s’est retrouvé dans un creux profond après le double choc de la COVID et de l’invasion de l’Ukraine, et il a toujours fallu du temps pour s’en sortir. Heureusement... il pourrait y avoir une lumière au bout du tunnel dans un avenir proche. »

* Un LMI supérieur à 50 indique que les mesures logistiques sont en expansion.

Selon le LMI :

La croissance est de plus en plus rapide pour :

  • les prix du transport.
  • l’utilisation des transports;
  • les capacités d’entreposage;
  • les prix de l’entreposage.
  • l’utilisation des entrepôts;
 La décroissance est de plus en plus rapide pour :
  • les capacités de transport;
  • les coûts d’inventaire;

La croissance se contracte pour :

  • les niveaux d’inventaire.

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